Dès avant la pandémie en février 2019, j’ai souhaité offrir aux membres de l’ULiège la possibilité du travail à distance. Avec l’aide de l’ARH, un projet pilote a été proposé aux administrations et facultés qui souhaitaient offrir à leur personnel une souplesse dans l’organisation du travail, en clair une possibilité de travailler, un jour ou deux par semaine, à domicile. Une évaluation de l’impact du dispositif a été mise en place.
Neuf services se sont portés volontaires, 17 chefs de service et 127 personnes (à temps plein) se sont inscrites au programme. Les résultats de ce premier test se sont avérés très positifs (diminution du stress, meilleure conciliation vie professionnelle-vie privée, amélioration de l’efficacité, réduction de temps de trajets, amélioration de l’empreinte écologique, réduction du bruit dans les bureaux, facteur d’attractivité, etc.), tant pour les membres du personnel que pour les chefs de service et les collègues.
Sur base de ces résultats , nous avons proposé d’institutionnaliser le travail à distance au sein de l’ULiège. Différentes consultations et initiatives auprès du personnel ont été menées par l’ARH pour enrichir la réflexion sur les modalités pratiques organisationnelles. La pandémie et le basculement forcé au travail à distance ont démontré l’intérêt en même temps que les risques dans ce contexte particulier (sentiment de solitude, inégalité face aux conditions pratiques, distension de l’équipe, « syndrome de la cabane »).
Il en est ressorti l’importance de mettre en place un cadre fixant certains grands principes organisateurs, un guide de bonnes pratiques et un accompagnement à destination des responsables d’équipe et des agents.
Ces dispositions ayant été mises en place par l’ARH, le travail à distance a été proposé dès la rentrée 2021-22 au sein de l’institution. Les principes adoptés par le CA ainsi que les recommandations se retrouvent sur l’intranet de l’ARH.